La perte totale d’un véhicule après un accident

Publié le : 10 mars 20234 mins de lecture

La notion de perte totale est appréciée d’un point de vue purement juridique en divers endroits lorsqu’il s’agit du type d’indemnisation, mais elle provient en réalité du secteur des assurances. Fondamentalement, le fait est que l’objet endommagé, dans ce cas un véhicule automobile, ne peut pas être réparé techniquement du tout ou que la réparation dépasserait la valeur de remplacement. Il s’agit donc d’une perte totale. La nouvelle acquisition est moins chère que toute tentative de « sauver » la voiture endommagée.

Perte totale ou perte technique ?

Les compagnies d’assurance font, généralement, la distinction entre une perte totale technique et une perte totale économique :

En cas de perte économique totale, une réparation technique serait possible et la voiture pourrait même être encore en état de marche. Toutefois, la réparation nécessaire serait plus coûteuse que la valeur calculée de la voiture. Cela concerne de nombreuses voitures d’occasion ayant une valeur résiduelle relativement faible. Contrairement à la perte technique totale, elle n’est généralement pas de 0 euro, ce qui est important pour le règlement du sinistre.

Comment les assureurs procèdent-ils en cas de perte totale ?

Les compagnies d’assurance procèdent au règlement sur la base de la perte totale, c’est-à-dire qu’elles compensent la valeur de remplacement calculée moins la valeur résiduelle calculée, ce qui est important dans le cas d’une perte économique totale. Toutefois, si l’assuré fait effectuer la réparation par un professionnel et que les frais ne dépassent pas la valeur de remplacement de plus de 30 % au maximum, les assureurs prennent, normalement, en charge les frais de réparation si le véhicule est, ensuite, conduit pendant au moins six mois.

La difficile prise en compte de la perte économique totale

Une perte économique totale est, également, indiquée si une réparation coûte plus que la différence entre la valeur de remplacement et la valeur résiduelle. C’est très souvent le cas pour les véhicules anciens ayant une valeur résiduelle très faible, c’est pourquoi les conducteurs dans ces cas doivent absolument, contacter la compagnie d’assurance avant la réparation et décrire le cas avec précision et avec des détails exacts sur l’étendue des dommages et la valeur résiduelle. Le calcul des coûts de l’assureur concerne les travaux de réparation effectués dans l’atelier spécialisé, en utilisant des pièces neuves.

Dans la pratique, cependant, ce n’est pas toujours absolument nécessaire. Il existe des amateurs privés qui peuvent réparer une voiture avec des pièces d’occasion et pratiquement sans frais de main-d’œuvre. En revanche, l’assureur peut remplacer jusqu’à 130 de la valeur de remplacement. Cela doit être clarifié avant une telle réparation privée. Les assureurs partent du principe que le véhicule est réparé de manière professionnelle et complète. La compagnie d’assurance peut, donc, exiger une inspection ultérieure par un expert.

Qui détermine la perte totale technique ou économique ?

Lorsque les cas sont de nature limite et/ou lorsqu’un litige pourrait survenir concernant le règlement du sinistre, les assureurs désignent souvent un expert à leurs frais. Sinon, ils se fient au jugement du garage, qui inspecte d’abord la voiture et donne au conducteur une estimation pour son assurance. C’est la routine pour tout dommage accidentel et cela ne coûte rien au conducteur. Dans son propre intérêt, le conducteur doit réfléchir au scénario qui lui convient le mieux. Il est presque toujours conseillé d’utiliser la somme assurée pour la valeur de remplacement moins la valeur résiduelle pour acheter une voiture d’occasion. Cela peut bien sûr être un peu plus cher que la somme assurée versée.

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